Quand des élèves abandonnent la recherche du savoir pour la recherche de l’or.

Depuis un certain temps avec le boum minier au Burkina Faso, on constate de plus en plus des élèves abandonnent l’école pour se rendre dans les sites miniers tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays à la recherche du métal jaune. Une situation bien inquiétante car non seulement ses mineurs hypothèques leur avenir mais sont également victimes de pire forme de travail des enfants et des maladies dans ses sites.

Les causes de ce phénomène sont multiples et multiformes avec des conséquences souvent très désastreuses. Ainsi des milliers d’enfants se retrouvent dans les sites d’orpaillage artisanaux souvent par leur propre volonté parce qu’ils nous plus confiance de l’école Burkinabè, d’autres y vont à la recherche des moyens de scolarisation et espérer avoir les sommes nécessaires pour venir reprendre leurs études. Certains enfants y vont pousser par leurs propres parents pour qu’ils aillent chercher de quoi nourrir la famille. Une des causes non moins importantes est également le trafic d’enfants. Une fois sur place ces enfants se retrouvent face à la réalité et d’autres peuvent chercher à rebrousser chemin mais trop tard car le plus souvent le lieu est très loin et mieux les frais de voyage sont pris en charge par une personne et qui doivent être remboursés. L’enfant doit donc travailler pour rembourser les frais de voyage. Ils peuvent être retenus contre leur gré par leur employeur, ou n’ayant pas encore l’argent ils ne peuvent refaire le chemin inverse pour le retour car ils n’ont aucun centime pour payer le transport. D’autres réussi à avoir l’argent mais le goût de celui-ci prend le déçu sur celui des études. La plupart du temps ils sont retenus par leurs employés qui refusent de les laisser retourner chez eux même au terme de leur contrat. Conséquences ses enfants sont victimes d’exploitation de tout genre dans les sites miniers artisanaux tel que des sévices corporels des tâches au-delà de leurs compétences et plein d’autres problèmes. D’autres ne mangent jamais à leur faim et doivent forcément travailler ; ce qui conduit souvent aux drames. Et même ce qui reviennent le plus souvent reviennent avec des maladies inexpliquées et très graves au grand désarroi de leurs parents. A titre d’exemple dans la région du Centre-Est cours de la seule année académique 2020/2021, 1148 élèves tous du primaire et du secondaire ont abandonné les cahiers et bics pour se rendre dans les sites miniers. Une situation qui illustre bien l’ampleur du problème. Le phénomène tous aussi bien les garçons que les filles. Des enfants de 11 ; 12 ans prennent chaque jour les chemins des sites miniers au Burkina Faso, au Mali et en Guinée entre autres. Dans certains villages très rare sont les maisons où l’on peut retrouver des enfants. Vivement qu’une solution soit trouvée pour remédier à ce phénomène.